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Première grande enquête sur les carrières des conjoints expatriés

L’enquête en ligne a été diffusée sur plusieurs médias du 10 au 15 janvier 2015 dans le cadre de la préparation du livre d’Alix Carnot sur le couple et l’expatriation (Eyrolles 2016). Elle a recueilli près de 700 réponses au féminin et de 100 au masculin.

Comment les couples gèrent-ils deux carrières lorsqu’ils sont expatriés ? Entre stéréotypes, illusion et courage – Une étude exclusive Expat Communication

L’enquête a été menée en deux vagues, en janvier et en mai 2015. Il a généré 3 668 réponses par le biais d’un questionnaire distribué et rendu disponible via les sites femmexpat.com et lepetitjournal.com, via les réseaux de la Chambre de commerce internationale, des Affaires étrangères et des réseaux locaux francophones.
L’enquête a été financée par : Adeo, EDF, Saint Gobain et la Caisse des Français de l’Etranger.
Groupe d’enquête : 59% de couples avec un contrat d’expatriation d’entreprise (autres : local 15%, local 19%, indépendant 7%)

L’expatriation est la norme pour un nombre croissant de Français. Le nombre de Français résidant à l’étranger en 2012 a atteint 2 millions. Ce nombre devrait doubler d’ici 2022 avec plus de 25 % des jeunes diplômés qui voient leur avenir hors de France. Jusqu’à 70 % des Français partent en couple, leur partenaire ayant souvent les mêmes qualifications. Combiner deux carrières au sein d’un couple semble évident : en 2015, pour un couple français, il est normal que les deux travaillent….
Cependant, la réalité de l’expatriation ne correspond pas à cette illusion d’égalité. Pour 62% des conjoints expatriés, principalement des femmes, l’expatriation est négative ou très négative pour une carrière. Seulement la moitié des conjoints à la recherche d’un emploi en trouvent un.

Une cause commune de frustration et de tension chez les couples d’expatriés, cette question doit être traitée de toute urgence. C’est dans cette optique qu’a été lancée l’enquête Expat Value : elle vise à comprendre l’impact de l’expatriation sur un couple et à analyser les parcours professionnels des conjoints, à générer des propositions et recommandations pour les expatriés et les conjoints, ainsi que pour les entreprises et les pouvoirs publics. Olivier Wurtz, chercheur à l’ESSEC et spécialiste de l’expatriation, souligne que Expat Value est la première enquête de cette ampleur menée sur le sujet.


L’enquête est présentée par Alix Carnot.
Après avoir passé 8 ans dans sa famille, Alix est revenue en France en tant que Directrice des Carrières Internationales chez Expat Communication. Elle achève actuellement un livre sur les couples et l’expatriation qui sera publié par Eyrolles en janvier.

Qu'a-t-on appris de l'enquête ?

Au départ, 67% des couples se sentent raisonnablement positifs et 80% des conjoints accompagnateurs envisagent de travailler pendant leur expatriation. La famille change radicalement de priorités : sans enfants, les conjoints se concentrent sans hésitation sur leurs projets professionnels, mais pour d’autres, la famille passe avant le désir de travailler, bien que ce désir ne soit pas inexistant.

En fin de compte, la réalité est très différente des attentes : seulement 50 % des conjoints qui souhaitent travailler lorsqu’ils sont expatriés sont en mesure de le faire. C’est un taux de réussite de seulement 1 sur 2.

Il a été établi que la grande majorité des conjoints sont des femmes (91%). En 2015, ce sont encore les hommes qui se voient offrir la possibilité d’une carrière à l’étranger, suivie par les femmes et les enfants. Le mot « conjoint » désigne les femmes dans 9 cas sur 10.
Dans l’échantillon examiné par Expat Communication, le conjoint de l’expatrié a typiquement un profil souhaitable : si elle restait en France, elle se trouverait probablement destinée à une carrière réussie (parlant au moins 3 langues (68%), elle est hautement qualifiée avec un baccalauréat et au moins 4 ans de formation universitaire (72,4%).

Pour ces partenaires, l’expatriation peut signifier un rêve de carrière brisé.
Les jeunes filles actives, que tout le monde pensait destinées à la réussite professionnelle en France, s’engagent, en suivant leur mari, dans un parcours professionnel atypique, désarticulé, difficile à valoriser sur le lieu de travail.
Pour les 14% de femmes qui se voient offrir l’expatriation par l’entreprise pour laquelle elles travaillent, le prix à payer est encore plus élevé : leurs conjoints, craignant de ne pas trouver d’emploi, décident de ne pas suivre, laissant 1/3 des femmes libres de s’orienter vers une nouvelle destination.

Pour les conjoints accompagnateurs qui veulent travailler pendant la période d’expatriation, la réalité n’est pas facile. Ils auront du mal à trouver leur place sur le marché professionnel local et connaîtront tous un arrêt de carrière, même s’ils sont initialement déterminés à assurer la continuité du CV, à ne pas perdre de compétences (pour 46% des répondants) ou à poursuivre leur propre projet (33%) leur offrant un épanouissement personnel.

Trois obstacles :

  1. L’absence d’un réseau professionnel local de guides,
  2. La barrière de la langue,
  3. Une connaissance insuffisante du marché professionnel local.


A long terme, s’ils sont capables de se positionner professionnellement, leur carrière peut rebondir. Mais si les mouvements imposés par la carrière de leur conjoint se poursuivent et qu’ils ont besoin de reconstituer le même défi d’adaptation à chaque fois, dans chaque pays où ils arrivent et vivent pendant un certain temps… un parcours professionnel incohérent, instable et difficile à vendre émerge.
En fin de compte, le jugement qu’ils retirent est positif, car 86 % du travail n’est pas tout dans la vie, et l’expatriation est une expérience de vie passionnante qui rassemble souvent une famille. C’est aussi reconnu comme une occasion précieuse de changement et de renforcement de la cohésion familiale.

Quatre conseils pour les partenaires expatriés.....

1. Si vous souhaitez travailler à l’étranger, faites surtout confiance à votre réseau, à celui que vous avez déjà et à celui que vous allez faire à votre arrivée à destination. C’est le guide pour trouver un emploi, partout dans le monde. Les réseaux virtuels ont un rôle important à jouer, mais le moyen le plus efficace, partout, reste celui que vous rencontrez en personne.

« Quelques conseils dans cette recherche d’emploi stimulante ? Mettez de côté vos repères habituels, adaptez vous à votre nouvel environnement, posez vous des questions, développez de nouvelles techniques de recherche Considérez cette expérience comme une opportunité de replacer votre vie professionnelle sur de nouvelles bases… Ne vous découragez pas, ne vous cachez pas, utilisez votre réseau. Jusqu’à 81 % des conjoints qui ont trouvé du travail reconnaissent le mérite de leur réseau, de leurs amis et de leurs activités sociales. Boissons entre amis est souvent une façon plus bénéfique de passer l’après-midi que de répondre à des offres d’emploi « , déclare Alix Carnot, directeur des carrières internationales chez Expat Communication.

2. Sachez avant votre départ que le palmarès des pays où les conjoints trouvent le plus facilement un emploi comprend le Canada, l’Australie et la Russie ; les pays où ils ont le plus de difficultés sont la Thaïlande, l’Inde, le Brésil et l’Italie… Bon à savoir avant de partir et à mettre vos informations à jour.

3. Pour le conjoint, trouver le niveau d’emploi et de responsabilité qu’il a quitté en France est un défi. Pour trouver un emploi à n’importe quel prix, il faudra inévitablement accepter une rémunération et des responsabilités moindres. Vos efforts seront cependant récompensés si la durée de l’expatriation vous permet d’évoluer dans vos fonctions….

4. La plupart des conjoints qui ont répondu à l’enquête Expat Value ont admis avoir d’abord concentré leur recherche sur les entreprises internationales, ce qu’ils connaissent lorsqu’ils ont un baccalauréat et 4 ans d’études universitaires. Cependant, dans 50% des cas, c’est dans une structure locale qu’ils ont trouvé un emploi. Orientez vos recherches dès le départ vers les petites et moyennes entreprises locales et vous gagnerez du temps !

.... et quatre demandes à des sociétés

1. Accompagner les conjoints des expatriés dans leur nouvel environnement ! L’aide à la recherche d’emploi une fois qu’ils sont arrivés est presque inexistante : 80% des conjoints expatriés n’ont bénéficié d’aucune assistance. Et dans la plupart des cas, c’est rarement la société de l’expatrié qui le finance (6%).

2. Plus de formation et moins de bonus ! Les couples ont besoin d’un soutien professionnel pour les conjoints ou d’une aide pour entreprendre un projet (information, formation, soutien à la création d’entreprise). La formation contribuera davantage au bien-être du couple que les primes offertes aux expatriés en plus du salaire.

3. Pourquoi ne pas créer un  » congé pour suivre son conjoint à l’étranger  » sur le modèle du congé sans solde ? Avoir la garantie d’un emploi dans la même entreprise à son retour, quel soulagement ce serait dans cette aventure !

4. Les entreprises doivent s’impliquer de manière proactive auprès des conjoints des expatriés à leur retour en France. Aujourd’hui, 40 % des conjoints bénéficient d’une aide à la recherche d’emploi et sont en mesure de réintégrer le marché du travail. Mais dans 1 cas sur 2, cette aide est accordée par l’agence nationale pour l’emploi et est considérée comme insuffisamment adaptée. Le retour est en effet considéré comme l’étape la plus difficile de l’expatriation, mais c’est là que les entreprises abandonnent. Il serait dans leur intérêt de faire mieux pour que l’exemple de ceux qui reviennent ne dissuade pas ceux qui pourraient potentiellement partir… La formation systématique des conjoints expatriés avant leur départ et à leur retour, est simple à mettre en place et son efficacité prouvée.

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Durée du questionnaire : 5 mn environ

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Votre participation est essentielle, un grand merci d’avance de prendre le temps de répondre.

Sabine Garnier Posez Expat Communication

Sabine Garnier-Posez

Après des études et une carrière professionnelle en économie et expertise comptable, Sabine s'expatrie en famille, d'abord au Maroc, Brésil, Allemagne et est aujourd'hui à Dubaï aux Emirats-Arabes Unis. Sabine a rejoint Expat Communication comme Chef de Projet du Baromètre de l’Expatriation

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